Flygskam / Environnement /

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SimLun
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Message par SimLun »

intheair a écrit : sam. 31 mai 2025, 08:34 Donc dans votre compagnie aérienne vous allez faire interdire les passagers qui font l'aller retour journée ?
Et on continue dans les hommes de paille (ou épouvantail ) rhétorique et les procès d'intention.

Pour info un épouvantail rhétorique c'est ceci : L’épouvantail (en anglais : straw man, littéralement « homme de paille ») est un sophisme ou un paralogisme qui consiste à présenter la position de son interlocuteur ou d'un adversaire en exagérant, en la déformant, ou en la simplifiant à l'excès afin de donner l'impression que cette position est indéfendable.

Qui vous a évoqué d'interdire ? Certainement pas moi. C'est drôle comment vous cherchez à disqualifier mon propos avec des intentions que vous avez inventées vous-même.

On sait qu'il n'est pas souhaitable de surconsommer de la viande ou de l'habillement. A-t-on interdit cela ? Non, pourtant on en parle, on explique, on invite les consommateurs à interroger leur manière de consommer.
Modifié en dernier par SimLun le sam. 31 mai 2025, 10:21, modifié 1 fois.
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intheair a écrit : sam. 31 mai 2025, 08:34 Peut être que les personnes qui le font n'ont pas énormément de temps libre, tout le monde ne végete pas à sa gaver des aides sociales dans la vie.
J'ai sorti le popcorn pour ce magnifique propos de tonton réac au repas de Noël.

Vous avez bien fait d'écrire « Peut-être » avant d'écrire tout le reste. Vous en vouliez du mépris de classe et des clichés, votre phrase est stigmatisante et essentialisante au possible, en plus de ne pas traduire la réalité des consommateurs pratiquant cet extreme day tripping.

La seconde partie de la phrase est particulièrement méchante et généralisante. Pour rappel, les grandes entreprises sont celles qui se gavent le plus d'aides publiques en France (80 milliards d'euros par an pour un nombre réduit d'entreprises).

L'extreme day trip a été imaginé par des influenceurs voyage afin de multiplier le plus possible de destinations. Il s'agit ici plutôt d'un fétichisme de collectionneur et d'une frénésie consumériste.

Rien à voir avec le temps libre et encore moins les revenus. Quand on part 10-15-20 fois une journée par an, c'est que l'on en a les moyens et que l'on peut s'absenter fréquemment. On se demande bien qui est le plus oisif dans l'histoire au final...

Nous sommes donc très loin de votre image d'Épinal qui essaie de créer un clivage imaginaire entre ceux qui travaillent et ceux qui sont fainéants. Digne d'un discours simplificateur de populiste.
Modifié en dernier par SimLun le sam. 31 mai 2025, 10:23, modifié 2 fois.
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SimLun a écrit : sam. 31 mai 2025, 09:09
Qui vous a évoqué d'interdire ? Certainement pas moi.
Il y a donc pas de problème à voyager. Le monde est fait pour être exploré.
Les ecolos plantés dans les ZAD sont ravagés par l’alcool et la drogue, ils ne se rendent même pas compte de ce qu’ils ratent.
Profitons au maximum de voyager, c’est ça la vrai vie !
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intheair a écrit : sam. 31 mai 2025, 08:34 Un passager en aller retour journée n'utilisera pas les capacités de logement sur place qui font parfois defaut aux locaux, n'utilisera beaucoup de ressourses sur place (pas enormement d'eau ou alors juste après un pipi, pas ça qui va faire la différence).
On attaque la partie la plus intéressante de votre argumentaire : la justification a posteriori. On s'accroche aux branches pour essayer de justifier la démarche. Alors on va chercher dans les détails, jusqu'à la flotte.

Le problème est que vous commencez par émettre beaucoup de CO2 (15 kg pour 100 km par passager selon l'ADEME) en prenant l'avion, avant même de séjourner sur place. Si vous faites 1000 km en moyenne par voyage et par sens, c'est 300 kg de CO2 par personne et par voyage. Vous reproduisez cela 8-10-15 fois par an et votre bilan carbone explose (2,4-4,5 tonnes de CO2 par an). L'empreinte carbone moyenne d'un français est de 9,2 tonnes de CO2 par an. Avec 2,4-4,5 tonnes par an juste pour des allers-retours express où l'on ne voit pas grand chose, c'est vraiment dommage de balancer autant dans l'atmosphère pour aussi peu de valeur ajoutée pour soi-même.

Je rappelle que chaque quantité émise de CO2 s'accumule dans l'atmosphère et qu'une part infime est recaptée. Plus on consomme ces voyages et plus on aggrave le réchauffement climatique.

Donc toutes les autres justifications subséquentes ne sont que peu opérantes. Puis comparer des litres d'eau consommées avec tes tonnes de CO2 émises... Sérieusement ? Comme si un problème écologique pouvait être légitimement substitué à l'autre.
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intheair a écrit : sam. 31 mai 2025, 08:34 Et si une compagnie engage x siège sur une destination, que ces sièges soient utilisés par des personnes faisant un sejour de 1 mois, 1 semaine, 1 jour, ca change quoi ??
Celle-ci est un classique dont je ne me lasse pas. Elle ressemble peu ou pro au syndrome du : "De toute manière l'avion serait parti avec ou sans moi."

C'est marrant comme on peut facilement occulter notre appartenance à un collectif, surtout quand on sait au fond de nous que la multiplication de comportements faiblement dommageables à l'échelle d'un individu peut devenir catastrophique si tout le monde reproduit ce comportement.

On nous apprend pourtant cela dès le plus jeune âge en classe, sur le fait de jeter ses déchets par terre, de bavarder, de ne pas ranger ses affaires.

Mais quand il s'agit de consommer, c'est dingue comme on peut vite oublier les règles élémentaires de vie en société. Comme si notre manière de consommer n'impactait pas les autres...
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intheair a écrit : sam. 31 mai 2025, 08:34 Ou alors la raison est autre : oh mon dieu, les pauvres gueux ont trouvé un moyen pas cher de voyager, d'aller à des endroits où il faut de l'argent.
Déjà lire la réaction de certains politiques (de gauche faut il le préciser) à l'abandon des ZFE et leur crainte de voir des pauvres de la campagne envahir leurs villes.

Sous l'emballage ecologique, auquel ils y connaissent rien, une idéologie moins reluisante, un totalitarisme effrayant.
On se demande qui a le plus de clichés de classe en tête entre vous et moi en lisant pareille ineptie. Votre phrase est un fantasme très éloigné de la réalité. Il réduit encore les choses à un clivage de classe simpliste.

A votre décharge il a été nourri par un solide matraquage dans des médias détenus par des groupes qui n'ont aucun intérêt à ce que l'on régule trop les industries les plus polluantes. Voir Pascal Praud, riche au possible, se faire le défenseur du petit face au méchant gauchiste m'a toujours fasciné.

Savez-vous que les populations les plus modestes sont les plus touchées par les conséquences du réchauffement climatique et de la pollution ? A votre, avis, qui vit juste à côté des zones où le trafic automobile émet le plus de particules ?

En regardant votre propos de plus près, il a un côté Orwellien dans 1984 : La guerre c'est la paix, la liberté c'est l'esclavage, l'ignorance c'est la force... L'écologie c'est le totalitarisme.

Je vous invite sérieusement à consulter la définition du totalitarisme avant de l'employer dans un propos empreint de post-vérité.

C'est dramatique de voir à quel point la richesse de nos sociétés de consommation nous vautre dans une fainéantise de pensée et l'acceptation des pires atteintes à notre vie démocratique. Le mensonge et la post-vérité sont acceptés sans que l'on bronche.

Il faut dire qu'on a moins le temps de penser si on passe ses journées à chercher son prochain extreme day trip en scrollant sur intagram.
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Rapson a écrit : sam. 31 mai 2025, 09:34
SimLun a écrit : sam. 31 mai 2025, 09:09
Qui vous a évoqué d'interdire ? Certainement pas moi.
Il y a donc pas de problème à voyager. Le monde est fait pour être exploré.
Les ecolos plantés dans les ZAD sont ravagés par l’alcool et la drogue, ils ne se rendent même pas compte de ce qu’ils ratent.
Profitons au maximum de voyager, c’est ça la vrai vie !
Joli troll :lol:
On explore le siège de son avion et les toilettes des aéroports en voyageant à la journée.
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intheair a écrit : sam. 31 mai 2025, 08:34
SimLun a écrit : ven. 30 mai 2025, 15:05 Plusieurs articles sur la dernière provocation consumériste à la mode chez les climatosceptiques que sont les extreme day trips. Il s'agit de voyages réalisés sur une seule journée en accéléré.
Donc dans votre compagnie aérienne vous allez faire interdire les passagers qui font l'aller retour journée ?

Peut être que les personnes qui le font n'ont pas énormément de temps libre, tout le monde ne végete pas à sa gaver des aides sociales dans la vie.

Et c'est quoi le problème ?

Un passager en aller retour journée n'utilisera pas les capacités de logement sur place qui font parfois defaut aux locaux, n'utilisera beaucoup de ressourses sur place (pas enormement d'eau ou alors juste après un pipi, pas ça qui va faire la différence).

Je l'ai fait, à une époque où j'étais plus jeune avec moins de moyens financiers. J'ai eu la chance de résider près d'un aéroport avec une base de compagnie à bas tarifs offrant quelques destinations avec ces possibilités. Ravi d'en avoir profité. Mes gouts, contraintes et moyens ont changé, je n'en fais plus trop, mais je ne crache pas dans la soupe. Dis franchement... c'est fun de le faire.

Et si une compagnie engage x siège sur une destination, que ces sièges soient utilisés par des personnes faisant un sejour de 1 mois, 1 semaine, 1 jour, ca change quoi ??

Ou alors la raison est autre : oh mon dieu, les pauvres gueux ont trouvé un moyen pas cher de voyager, d'aller à des endroits où il faut de l'argent.
Déjà lire la réaction de certains politiques (de gauche faut il le préciser) à l'abandon des ZFE et leur crainte de voir des pauvres de la campagne envahir leurs villes.

Sous l'emballage ecologique, auquel ils y connaissent rien, une idéologie moins reluisante, un totalitarisme effrayant.
juste une précision HS:les ZFE sont bien plus un enjeu de santé publique que d'écologie.leur abandon est un vrai scandale qui va nuire aux plus pauvres.Je précise que je ne suis pas de gauche.Et vivant en banlieue loin de toute voie à grande circulation je ne suis guère concerné.pour aller en centre ville je prends les transports en commun voire un vélo.Et pourtant j'ai une voiture électrique.90% des "gueux"peuvent faire comme moi.
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Lutte contre le surtourisme en Sardaigne : des mesures renforcées sur les plages
À quelques semaines des grandes vacances, l’Italie serre la vis face au surtourisme. Après avoir restreint l’accès à Venise, les autorités s’attaquent désormais aux plages idylliques de Sardaigne. Objectif : protéger l’environnement et réguler l’afflux massif de visiteurs. Les précisions de Natalia Mendoza, correspondante de France 24 en Italie.

VIDEO : https://www.france24.com/fr/vid%C3%A9o/ ... les-plages
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Horaires décalés, surtourisme, cigarettes... voici le «syndrome espagnol»
Soleil, tapas… et désillusion ? Après le «syndrome de Paris», place au «syndrome espagnol». De plus en plus de vacanciers repartent déboussolés, confrontés à une Espagne loin de l’image rêvée.

LIEN : https://www.lefigaro.fr/voyages/guides/ ... s-20250605

Plages, soleil garanti, et flamenco, le trio gagnant de l’Espagne… ou presque. Deuxième destination mondiale derrière la France avec 94 millions de visiteurs en 2024, le royaume attire chaque année un flot massif de touristes. Pourtant, de plus en plus de vacanciers repartent déçus, confrontés à une réalité bien moins séduisante. Comme Paris, l’Inde ou Jérusalem ou avant elle, le pays fait face à son propre choc culturel, baptisé le «syndrome espagnol», qui se manifeste parfois par des symptômes tels que tachycardie, vertiges ou essoufflements. Ce phénomène n’est pas sans rappeler le «syndrome du voyageur» identifié dans les années 1980 à Paris par le professeur Hiroaki Ota. Explications.

Des horaires déroutants pour les visiteurs
«L’Espagne est une destination magique pour beaucoup grâce à son climat ensoleillé et à la beauté de ses monuments et paysages», confie sur ses réseaux sociaux Allie Hubers, une touriste américaine qui ajoute pourtant ne pas être «pressée d’y retourner». «J’avais du mal à planifier mon emploi du temps et à m’adapter à des horaires de courses et de repas inhabituels», poursuit-elle. Sur TikTok, une Française témoigne aussi : «j’ai surtout eu du mal aux horaires des magasins». Ce décalage s’explique par la tradition de la sieste, qui impose une longue pause en milieu de journée afin de se reposer. Ainsi, les boutiques espagnoles n’ouvrent généralement pas avant 10 heures et ferment souvent entre 13 heures et 16h30, avant de rouvrir jusqu’à 20 heures ou 21 heures. Pour les visiteurs non avertis, cette organisation peut rapidement semer la confusion.

Le rejet grandissant du tourisme de masse
Ce 27 avril, un bus de touristes a été aspergé à coups de pistolets à eau devant la Sagrada Familia à Barcelone, une banderole accrochée à son avant portant le slogan «Éteignons l’incendie touristique». Ce geste illustre l’hostilité grandissante envers le tourisme de masse, un phénomène qui touche de nombreuses régions d’Espagne, des îles Baléares aux Canaries, en passant par certaines villes andalouses comme Malaga. La montée de ces mouvements alimente également le «syndrome espagnol».

Un tabagisme encore bien ancré
Autre mauvaise expérience touristique pour certains voyageurs ? La cigarette ! Alors que la France vient d’interdire la consommation de tabac sur ses plages dès cet été, l’Espagne conserve un usage du tabac bien plus ancré dans son quotidien. Environ 26 % de la population adulte espagnole fume de façon quotidienne, un chiffre supérieur à la moyenne mondiale (22,3 %), selon le dernier rapport sur le tabagisme de l’OMS.

Sur les plages, aux abords des restaurants ou sur les terrasses bondées, la fumée de cigarette reste omniprésente. Pour des visiteurs venus de pays où les restrictions sont plus strictes, comme la Norvège ou l’Australie, cela peut s’avérer déroutant, et surtout, dérangeant. Heureusement, ce choc culturel est temporaire et s’estompe généralement au retour à la maison.
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Le surtourisme risque bientôt de détruire la beauté de la côte croate
Sable blanc, eau cristalline, soleil ardent et vacances idylliques, vantent les brochures. Mais la promesse de carte postale se paie au prix d'un pacte faustien entre touristes et promoteurs qui détruit à petit feu le littoral croate. Certaines plages y résistent et inventent les solutions de demain au surtourisme.

LIEN : https://www.rtbf.be/article/le-surtouri ... e-11555862

Sur ses plus de 6000 kilomètres de côtes (îles comprises), la Croatie ne possède que 6% de plages de sable ou de galets. Mais les millions de visiteurs qui déferlent chaque année pour plonger dans l'Adriatique s'attendent presque tous à pouvoir étaler leur serviette sur du doux sable blanc immaculé.

"Notre problème, c'est l'espace", résume Dalibor Carevic, professeur à l'Université de Zagreb, spécialisé en génie côtier : "Où voulez-vous installer tant de touristes qui veulent tous s'allonger sur la plage ?".

Les posidonies, précieux rempart contre l'érosion
"Plus l'apport économique de la côte grandit, plus de l'espace est pris à la mer, pas seulement pour agrandir les plages mais aussi pour construire des parkings, des ports, des routes... Nous sommes en train de rendre notre côte artificielle. A grande échelle", regrette Dalibor Carevic.

Toutes les plages ? Non. Une petite plage résiste depuis quelques années. A Sakarun, sur l'île de Dugi Otok, les camions passaient aussi chaque année pour retirer les posidonies, ces herbes de mer dont les feuilles mortes viennent s'échouer sur les plages en hiver et former de larges "banquettes" aux couleurs sombres sur les plages, qu'elles protègent ainsi de l'érosion.

Ces "poumons des mers" servent aussi de puits de carbone et de nurserie pour poissons. Pendant des années, elles ont pourtant été consciencieusement enlevées.

"Il y a des solutions"
"Ce que les touristes cherchent sur cette plage, c'est le sable", constate Kristina Pikelj, professeure de géologie à l'Université de Zagreb et protectrice de la plage, qui a fait de la défense des posidonies son combat. En 2021, elle a lancé un projet de recherche autour de la plage, couplé à des initiatives pour éduquer la population locale et les touristes à leurs bienfaits.

"Les posidonies protègent ce qu'il y a sous elles, elles protègent le sable. A chaque fois qu'on les enlève cela crée de l’érosion", explique la professeure. Car "on retire plus de sédiment que ce que la nature peut apporter". Grâce à son travail et à la compréhension des habitants, depuis trois ans, les camions ont disparu. Les posidonies sont simplement déplacées.

Les plages condamnées par le réchauffement ?
En 2024, le tourisme a rapporté presque 15 milliards d’euros à la Croatie. Mais si elles attirent les visiteurs, ces plages ne sont pas éternelles.

Avec le réchauffement climatique, "le niveau des mers augmente, la taille des vagues augmente et si vous avez construit une plage artificielle - et probablement une rangée d'immeubles sur la côte -, ces plages vont se retrouver coincées entre les immeubles et une mer qui monte, et irrémédiablement vont rétrécir", au risque de disparaître.

La hausse du nombre de tempêtes et des conditions météorologiques extrêmes rendent aussi les plages artificielles plus précaires : chaque tempête emporte un peu plus de sédiment dans la mer.

Mais rien n'est encore irréversible, veulent croire la professeure Pikelj et ses étudiantes, venues prélever des échantillons à Sakarun pour imaginer les solutions de demain à la pollution des plages.
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Ibiza prend une mesure radicale pour lutter contre le surtourisme
Pour lutter contre le surtourisme, le gouvernement d’Ibiza, la célèbre île des Baléares, a pris la décision de limiter le nombre de véhicules de touristes. La mesure est entrée en vigueur le 1er juin et prendra fin en octobre. “C’est un tournant” pour garantir la “durabilité” de l’île, estime Vicent Mari, le président du gouvernement insulaire.

51 000 voitures en 2001, plus de 200 000 aujourd'hui... Mais certains continuent de ne pas voir le problème.

LIEN : https://www.7sur7.be/voyager/ibiza-pren ... gle.com%2F

Ibiza, célèbre pour ses plages paradisiaques et sa vie nocturne pour le moins animée, est une destination touristique ô combien populaire. L’île espagnole, qui ne compte que 160.000 habitants, attire en effet quelque 3 millions de touristes chaque année, essentiellement durant la saison estivale.

Ibiza victime de son succès
À l’instar d’autres destinations touristiques prisées, Ibiza est en quelque sorte victime de son succès et subit chaque été les conséquences du surtourisme. Si l’économie locale en profite allègrement, de nombreux locaux n’en peuvent tout simplement plus de voir leur île envahie par des touristes du monde entier, dont bon nombre de fêtards, avec toutes les nuisances que cela implique.

Pas plus de 20.000 véhicules
Cette année, le gouvernement local a décidé de prendre le taureau par les cornes en adoptant une mesure destinée à limiter l’afflux de touristes. Ainsi, depuis le 1er juin et jusqu’au 30 septembre, seulement 20.000 véhicules de non-résidents pourront circuler quotidiennement sur l’île, dont 16.000 seront des voitures de location appartenant à la flotte de l’île, et 4000 de particuliers, qui devront s’enregistrer au préalable.

Les caravanes, en outre, devront avoir une place réservée dans un camping et ne pourront plus stationner dans la nature. Les motos seront exclues des limitations s'appliquant à cette île célèbre pour ses plages et sa vie nocturne.

“Un tournant”
Selon Vicent Mari, président du gouvernement d’Ibiza, cette mesure est “un tournant” pour garantir la “durabilité” de l’île, a-t-il déclaré dans un article publié dimanche dernier dans le canard local “El Periódico de Ibiza y Formentera.”

“Il est vrai” que “de nombreux secteurs ont exprimé leur opposition” à cette réglementation, “de grandes compagnies maritimes comme des multinationales de la location de véhicules”, a-t-il poursuivi. Mais “au-delà de cela”, a-t-il ajouté, doit prévaloir “l’intérêt général d’une île qui a exprimé de manière majoritaire sa volonté de contrôler des flux de tourisme devenus insoutenables”, a justifié l’élu local.

Selon le “Diario de Ibiza”, les entreprises de location de voitures avaient demandé à avoir 10.000 véhicules supplémentaires en circulation par jour par rapport aux 16.000 qui leur ont été attribués. L’entrée de véhicules à Ibiza, qui compte 160.000 habitants et que l’on parcourt de bout en bout en voiture en une heure, a quadruplé en deux décennies, passant de 51.000 en 2001 à 207.000 en 2022, selon les données officielles.

Bientôt dans toutes les îles des Baléares?
Avec cette mesure, Ibiza rejoint une autre île de l’archipel des Baléares qui restreint l’entrée des véhicules, Formentera, plus petite. Celle de Majorque doit faire de même à partir de 2026 et Minorque l’envisage également.

Par ailleurs, le gouvernement d’Ibiza a également imposé des limites aux arrivées de bateaux de croisière et s’est attaqué aux locations illégales de courte durée, rappelle Euronews.
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Des habitants de Majorque protestent contre le tourisme de masse
REPORTAGE : https://www.france24.com/fr/vid%C3%A9o/ ... e-de-masse
Des milliers de manifestants locaux participent à une manifestation contre le tourisme de masse et à la flambée des prix de l'immobilier à Palma de Majorque, île espagnole qui s'apprête à accueillir des touristes à l'approche des vacances d'été.
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Pollution : L’aviation européenne émet quasiment autant de carbone qu’avant le Covid
LIEN : https://www.20minutes.fr/planete/415193 ... vant-covid
T & E qui milite pour la décarbonation du secteur aérien d’ici 2050 vient de publier une étude qui montre qu’en 2024 les émissions de CO2 imputables aux vols européens sont au même niveau qu’avant le Covid

L'essentiel
L’aviation européenne a presque retrouvé ses niveaux d’avant la pandémie de Covid-19 en 2024, avec 96 % du nombre de vols et 98 % des émissions de CO2 par rapport à 2019.
En France, les émissions de CO2 liées à l’aviation ont augmenté de 4 % en 2024 par rapport à l’année précédente, atteignant 21,2 millions de tonnes, soit 93 % du niveau pré-Covid.
« Non seulement le secteur aérien ne respecte pas ses promesses de décarbonation, mais en plus, il ne paye pas le véritable coût de sa dette climatique », constate Jérôme du Boucher, soulignant la nécessité de réviser le marché carbone de l’UE en 2026.


La Fédération européenne pour le transport et l’environnement vient de publier une étude qui montre qu’en 2024, « le secteur européen de l’aviation a presque entièrement retrouvé ses niveaux d’avant Covid, atteignant 96 % du nombre de vols de 2019 et 98 % des émissions CO2 ».

En France : 4 % d’augmentation des émissions en 2024
L’étude montre qu’à elles seules, dix compagnies aériennes représentent 40 % des émissions liées aux vols aux départs de l’Europe. La première est Ryanair (16 millions de tonnes CO2) suivie par Lufthansa (10 Mt CO2) et British Airways (9 Mt CO2).

La fédération précise que pour les vols au départ de France, les émissions de CO2 ont augmenté de 4 % en 2024 par rapport à l’année précédente et atteignent ainsi 21,2 millions de tonnes de CO2, soit 93 % du niveau précovid.

Des chiffres qui actent une décarbonation du secteur très mal engagée. T & E préconise un gel des projets d’extension aéroportuaire à l’aéroport Charles-de-Gaulle, Beauvais et Nice et le renforcement de la taxe sur les billets d’avion (TSBA).

« En 2024, les routes aériennes qui ont émis le plus de CO2 étaient toutes des liaisons vers d’autres continents, Londres-New York arrivant en tête » relève la fédération. Or le principe du pollueur-payeur ne s’applique qu’aux vols intra-européens. « L’étude de T & E montre que 70 % des émissions de CO₂ des vols au départ de l’Europe n’étaient pas couvertes par le marché carbone en 2024 », ajoute-t-elle.

« Non seulement le secteur aérien ne respecte pas ses promesses de décarbonation, mais en plus, il ne paye pas le véritable coût de sa dette climatique, constate Jérôme du Boucher. La révision du marché carbone de l’UE, prévue en 2026, doit être l’occasion de combler cette lacune dans la législation actuelle et de garantir que les compagnies aériennes s’acquittent de leur juste part. »
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Trafic, pollution... Ce qu'il faut savoir sur l'avion en 2025

REPORTAGE : https://www.franceinfo.fr/economie/tran ... 18695.html

Avec un décollage dans le monde par seconde, l'avion demeure l'un des moyens de transports les plus empruntés, mais aussi les plus polluants. Tour d'horizon de l'état du secteur et de son avenir à l'heure de la réduction des émissions de gazs à effet de serre.

Chaque seconde dans le monde, un avion décolle. Une bonne nouvelle pour les compagnies aériennes, mais pas vraiment pour le climat. Car ces vols sont de plus en plus nombreux, utilisent un carburant très polluant, et l'avion vert n'est pas pour demain.

L'avion vert, ce n'est pas pour demain
Le trafic aérien monte en flèche, car le trou d'air de la crise Covid appartient au passé. Avec près de 4,9 milliards de passagers en 2024, un record absolu a été franchi. D'ici 2043, le nombre de passagers transportés pourrait même encore doubler. Plus d'avions dans le ciel, c'est aussi plus de kérosène brûlé, et le kérosène, ça pollue beaucoup. Un aller-retour Paris-New-York émet par exemple environ 1,7 tonne de CO2. En un seul voyage, cela représente 19% des émissions annuelles d'un Français, sans compter les traînées de condensation de l'avion.

Il faudra encore être patient pour avoir des avions plus verts. Les alternatives comptent encore trop chères et sont insuffisantes. Des décennies de développement sont encore nécessaires.
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SimLun a écrit : mer. 18 juin 2025, 13:13
L’aviation européenne a presque retrouvé ses niveaux d’avant la pandémie de Covid-19 en 2024, avec 96 % du nombre de vols et 98 % des émissions de CO2 par rapport à 2019.
Si l'on en croit ces chiffres, il aura donc fallu cinq ans pour que les dégats du Covid soient enfin réparés. Ce Covid a été une vraie catastrophe pour le secteur aérien. Où en serait-il s'il n'y avait pas eu ce blocage presque total ? Il est vain de spéculer là-dessus : le Covid a bel et bien existé, on ne peut pas l'effacer. Mais il n'a pas anéanti l'aviation commerciale, et on est repartis du bon pied. Si les constructeurs aériens et les motoristes veulent bien faire un effort, un nouveau développement aérien est proche!
SimLun
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Re: Flygskam / Environnement /

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Réchauffement climatique et tourisme, duo explosif pour la cote albanaise
Lien : https://www.sciencesetavenir.fr/nature- ... ise_185655

De Velipoja, où les assauts des vagues réduisent comme peau de chagrin une forêt de pins centenaires, à Golem, où la bétonisation accélère l'érosion, la côte albanaise subit à la fois le réchauffement climatique et une urbanisation chaotique.

Conséquence du changement climatique, l'élévation du niveau de la mer touche la planète entière - entre 1993 à 2023, le niveau moyen des mers sur Terre s’est élevé de 10cm, selon la Nasa.

En Albanie, où le tourisme a explosé - passant de 5,9 millions de visiteurs en 2018 à plus de 10 millions en 2023, la multiplication des hôtels, des restaurants et des bars de plages pèse aussi sur la nature.

"Sur 273 kilomètres de côtes baignées par la mer Adriatique, 154 km sont touchés par l'érosion", résume Besjana Shehu, spécialiste de la planification urbaine.

- Mort d'une île -

A Velipoja, tout au nord du pays, la mer avance de plus de cinq mètres chaque année, et s'enfonce de plus de 200m à l'intérieur de la forêt, menaçant tout un écosystème qui ne saurait vivre dans l'eau salée.

Le bord de mer à Velipoja où les vagues attaquent une forêt de pins qui se réduit progressivement, près de la ville de Shkoder, le 15 avril 2025 en Albanie (AFP - Adnan Beci)
Sur la côte, les pins résistent mal à l'agressivité des flots : des dizaines de troncs d'arbres échoués gisent sur le sable, certains posés là par les tempêtes violentes des derniers jours d'avril.

Et si dans les guides touristiques et sur les cartes, figure toujours l'île François-Joseph, à l'embouchure du fleuve Buna, elle est invisible depuis 2012: elle a été avalée par la mer.

Baptisée ainsi par les cartographes autrichiens en 1870 en hommage à l'ancien empereur François-Joseph Ier, l'île a été créée par des dépôts alluviaux fertiles.

Ervis Krymi, professeur de géographie, montre l'avancée de la mer sur la côte de Velipoja, près de la ville de Shkoder, le 15 avril 2025 en Albanie (AFP - Adnan Beci)
A 150 mètres de la côte, ses 19.5 hectares étaient couverts de forêts et de végétation sauvage. "Un paradis pour de nombreuses espèces d'oiseaux marins, un havre de paix pour nous aussi... totalement disparu", regrette Lule Coli, gérante d'un petit bar de plage, d'une voix étouffée.

L'île a disparu peu à peu, victime de la montée des eaux et de l'érosion.

Mais la construction de barrages et des centrales hydrauliques dans la région ont été de véritables pièges à sédiments qui ont précipité sa mort, souligne Ervis Krymi,professeur de géographie.

Quelques kilomètres plus au sud, à Kune, les habitants s'inquiètent aussi.

Jak Gjini, expert de l'environnement, montre les dégâts causés par l'érosion aux racines d'un pin sur la côte de Kune, près de la ville de Lezha, le 15 avril 202 en Albanie (AFP - Adnan Beci)
Année après année, les tempêtes marines se multiplient, et le rivage ressemble désormais à un cimetière d'arbres.

"Résultat des changements climatiques de ces dernières années, la mer est devenue très agressive, elle avance vers la terre à un rythme effréné", alerte Jak Gjini, expert de l'environnement à Lezha.

- Inondation -

Engloutis par les flots, les bunkers construits le long de la côte par la dictature communiste albanaise dans les années 1970 ont disparu. Emportant avec eux les petits bars de bord de mer tenus par des familles du coin.

Des sacs de sable posés près d'un bar sur la côte de Kune, près de la ville de Lezha, le 15 avril 2025 en Albanie (AFP - Adnan Beci)
La force de la mer était telle que même les sacs remplis de sable n'ont servi à rien.

"Là, avant, il y avait deux bunkers. Aujourd'hui ils sont sous l'eau. La mer s'approche et va tout nous prendre... dans 4 ou 5 ans il ne restera plus rien ici", lance d'une voix tremblante Vera Faslliaj qui gère un petit restaurant appelé "Poséidon" dans l'espoir que le Dieu grec de la mer le protège.

Les autorités albanaises affirment que la hausse du niveau de la mer pose de sévères risques d'inondation à la plupart des zones urbaines du pays.

Edvin Dule, administrateur d'un hôtel, près d'une digue construite pour freiner l'érosion côtière à Durres, le 15 avril 2025 en Albanie (AFP - Adnan Beci)
"Au total, d'ici 2030, environ 1.082,45 km2, soit 32% de la superficie des habitats côtiers, subiront des conséquences directes d'inondation", estime l'Agence des émergences civiles.

A Golem, à 49 km au sud-ouest de Tirana, les maîtres d'hôtel s'inquiètent de l'indifférence des autorités à trouver des solutions et à interdire l'urbanisation sauvage de la côte.

"La mer ne peut pas attendre que les autorités se réveillent", s'indigne Edvin Dule, administrateur d'un hôtel.

La plage a perdu environ 70 mètres de côte ces 16 dernières années - les hôtels qui y poussent comme des champignons ont aggravé davantage l'érosion - et rétrécit les plages dont ils dépendent pour attirer les touristes.

"C'est un phénomène très inquiétant qui a des impacts directs sur l'économie et le tourisme : si nous ne pouvons pas offrir des conditions, des parasols, des chaises longues, des activités sur le sable... on réduit la qualité de notre offre, ce qui se traduit ensuite en chiffre", estime M. Dule.
SimLun
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Re: Flygskam / Environnement /

Message par SimLun »

Réchauffement climatique : en Occitanie, les trois quarts de l’offre touristique seront exposés à de fortes chaleurs en 2050
Lien : https://www.ladepeche.fr/2024/11/19/rec ... 332774.php

Une étude de l’Insee, réalisée en partenariat avec le Comité Régional du Tourisme et des Loisirs d’Occitanie, parue ce mardi 19 novembre, montre qu’en Occitanie, les trois quarts de l’offre touristique seront exposés à de fortes chaleurs en 2050.

À l’heure où les discussions laborieuses se poursuivent à la COP 29 de Bakou pour agir sur le réchauffement climatique, l’Insee Occitanie, en partenariat avec le Comité Régional du Tourisme et des Loisirs d’Occitanie, a publié ce mardi 19 novembre une étude édifiante montrant combien ce réchauffement va bouleverser les activités économiques, en l’occurrence le tourisme, dont les trois quarts de l’offre régionale seront impactés par de fortes chaleurs en 2050.

« Au cours des vingt-cinq prochaines années, les fortes chaleurs seront de plus en plus fréquentes dans toute l’Occitanie, en particulier dans les territoires les plus touristiques de la région. Elles se renforceront sur le pourtour méditerranéen et dans l’arrière-pays dès 2030 puis s’étendront à la plaine de la Garonne et au nord-ouest de la région à l’horizon 2050 », expliquent Séverine Bertrand et François Hild, qui rappellent que sur la période 1976-2005, seuls 2 % du territoire régional étaient concernés par les fortes chaleurs fréquentes (plus de 35 journées à 30 °C ou plus, ou plus de 50 nuits tropicales par an). En 2030, 30 % de la région seront concernés et 50 % à l’horizon 2050.

Des fortes chaleurs qui ne se limiteront pas au littoral
L’Occitanie – où les étés 2022 et 2023 ont été marqués par des températures dépassant régulièrement les 35 °C voire 40 °C dans plusieurs départements – est, en effet, une des régions de France métropolitaine qui sera la plus exposée à des épisodes fréquents de fortes chaleurs, à la fois diurnes et nocturnes. Les territoires qui seront soumis à ces épisodes sont précisément ceux où se situe une large majorité des hébergements touristiques.

« 72 % des lits des hébergements collectifs touristiques de la région sont situés dans des zones où les températures élevées seront les plus fréquentes à l’horizon 2050, avec plus de 35 journées où les températures dépasseront 30 °C, ou plus de 50 nuits tropicales par an », indique l’Insee, qui précise que « les fortes chaleurs à répétition ne se limiteront pas au pourtour méditerranéen à l’horizon 2050 mais s’étendront aux territoires de la plaine de la Garonne et au nord-ouest de la région » (Tarn-et-Garonne, Lot, nord de la Haute-Garonne et du Gers, ouest du Tarn).

76 % des campings exposés
« Les campings seront les hébergements les plus exposés aux épisodes de fortes chaleurs : 76 % des lits se situent dans des zones où ils seront fréquents, majoritairement sur le littoral. » Les fortes chaleurs pourraient aussi avoir des répercussions sur la fréquentation des autres hébergements collectifs de tourisme (AHCT), qui sont principalement des résidences de tourisme.

Par ailleurs « plus de la moitié (62 %) des lits touristiques des hôtels se situent dans un territoire où les fortes chaleurs seront fréquentes à l’horizon 2050 », les hôtels 1 ou 2 étoiles seraient les plus concernés (67 % de leurs lits).

Actuellement, « seulement 2 % des lits touristiques des résidences secondaires sont situés dans des zones fréquemment soumises à des fortes chaleurs. À l’horizon 2050, cette part s’élèvera à 61 % des lits selon les prévisions climatiques. »

Enfin, dans les Pyrénées, le changement climatique fragilisera les activités touristiques, même si les fortes chaleurs resteront rares.
SimLun
ATR-42
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Re: Flygskam / Environnement /

Message par SimLun »

"Tourist go home!": les habitants de Barcelone n'en peuvent plus et sortent les pistolets à eau contre le tourisme de masse
Lien : https://www.nicematin.com/faits-de-soci ... sse-990646

À l'approche de la saison estivale, les Barcelonais ressortent les pistolets à eau pour dire non au surtourisme.

Siroter un verre en terrasse après avoir arpenté la ville? Un plaisir banal mais qui peut vite se transformer en mésaventure.

En effet, depuis quelques mois à Barcelone, les touristes ne sont plus à l'abri d'être aspergés d'eau par des Barcelonais en colère, désireux d'extérioriser leur grogne face au surtourisme.

Le phénomène n'est pas nouveau, mais ressurgit cette année à l'approche de la saison estivale.

Depuis l'été dernier, des mouvements hostiles au surtourisme se multiplient dans le pays, notamment à Barcelone, Malaga, dans les îles Baléares et dans l'archipel des Canaries.

Flambée des loyers
Munis de pistolets à eau, les manifestants dénoncent la congestion des infrastructures, la pollution, les nuisances sonores, mais aussi et surtout la flambée des loyers, alors que de nombreux propriétaires de logements se tournent vers la location touristique, nettement plus rentable.

D'après l'Institut national des statistiques (INE), 10,9 millions de touristes internationaux ont visité l'Espagne en juillet 2024, et 10,9 autres millions en août. C'est 7,3% de plus que sur la même période de 2023, année du précédent record.

La majeure partie d'entre eux sont venus du Royaume-Uni (4,17 millions), de France (3,75 millions), d'Allemagne (2,49 millions) et d'Italie (1,35 million). Le nombre de touristes américains a lui fortement progressé (+13%), avec 858.000 entrées enregistrées.

64 millions de touristes en 2024
Sur les huit premiers mois de l'année 2024, l'Espagne a reçu au total 64,8 millions de touristes, soit un record aussi d'après l'INE. Leur principale destination a été la Catalogne (13,5 millions), devant les îles Baléares (11,2 millions) et les îles Canaries (9,9 millions).

Cette dynamique s'est accompagnée d'une forte hausse des dépenses touristiques, qui ont atteint 86,7 milliards d'euros sur huit mois, avec une moyenne de 187 euros par jour et par touriste. Ce niveau est supérieur de 17,6% à celui de 2023.

Face à la poussée de colère des habitants, plusieurs régions ont pris des mesures pour juguler le problème, à l'image de Barcelone, qui a annoncé le 21 juin vouloir mettre un terme à la location d'appartements touristiques d'ici à 2029 pour faciliter l'accès des habitants au logement.
intheair
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Re: Flygskam / Environnement /

Message par intheair »

Gosselies a écrit : mer. 18 juin 2025, 15:25Ce Covid a été une vraie catastrophe pour le secteur aérien. Où en serait-il s'il n'y avait pas eu ce blocage presque total ?
Je me souviens être allé dans le terminal de MLH totalement vide, sans vol, avec le passage frontière vers BSL entièrement fermé.
Et être rentré dans un terminal de CDG fermé pendant de nombreux mois, personne à l'intérieur, lumières eteintes.
Impressionnant quand on connait la vie à l'intérieur en temps normal.

Pour votre remarque, je dirai qu'il y a eu, peut être pas une mutation, mais une accéleration des mutations avec un avant / après.
Le réseau régional en France a été décimé, la desserte des aéroports régionaux fortement réduite.
Même les compagnies réseau ont réduit les vols d'acheminement avec des petits avions régionaux, le terminal 2G est assez révélateur.
Donc le trafic a repris, mais avec des vols beaucoup plus capacitaires : un nouveau renforcement des vols low cost ou hybrides.
Cela devait surement arriver mais avec cette interruption on a eu une réele mutatio en peu de temps.
Come on, let's fly
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