Flygskam / Environnement /

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SimLun
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intheair a écrit : sam. 31 mai 2025, 08:34 Donc dans votre compagnie aérienne vous allez faire interdire les passagers qui font l'aller retour journée ?
Et on continue dans les hommes de paille (ou épouvantail ) rhétorique et les procès d'intention.

Pour info un épouvantail rhétorique c'est ceci : L’épouvantail (en anglais : straw man, littéralement « homme de paille ») est un sophisme ou un paralogisme qui consiste à présenter la position de son interlocuteur ou d'un adversaire en exagérant, en la déformant, ou en la simplifiant à l'excès afin de donner l'impression que cette position est indéfendable.

Qui vous a évoqué d'interdire ? Certainement pas moi. C'est drôle comment vous cherchez à disqualifier mon propos avec des intentions que vous avez inventées vous-même.

On sait qu'il n'est pas souhaitable de surconsommer de la viande ou de l'habillement. A-t-on interdit cela ? Non, pourtant on en parle, on explique, on invite les consommateurs à interroger leur manière de consommer.
Modifié en dernier par SimLun le sam. 31 mai 2025, 10:21, modifié 1 fois.
SimLun
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intheair a écrit : sam. 31 mai 2025, 08:34 Peut être que les personnes qui le font n'ont pas énormément de temps libre, tout le monde ne végete pas à sa gaver des aides sociales dans la vie.
J'ai sorti le popcorn pour ce magnifique propos de tonton réac au repas de Noël.

Vous avez bien fait d'écrire « Peut-être » avant d'écrire tout le reste. Vous en vouliez du mépris de classe et des clichés, votre phrase est stigmatisante et essentialisante au possible, en plus de ne pas traduire la réalité des consommateurs pratiquant cet extreme day tripping.

La seconde partie de la phrase est particulièrement méchante et généralisante. Pour rappel, les grandes entreprises sont celles qui se gavent le plus d'aides publiques en France (80 milliards d'euros par an pour un nombre réduit d'entreprises).

L'extreme day trip a été imaginé par des influenceurs voyage afin de multiplier le plus possible de destinations. Il s'agit ici plutôt d'un fétichisme de collectionneur et d'une frénésie consumériste.

Rien à voir avec le temps libre et encore moins les revenus. Quand on part 10-15-20 fois une journée par an, c'est que l'on en a les moyens et que l'on peut s'absenter fréquemment. On se demande bien qui est le plus oisif dans l'histoire au final...

Nous sommes donc très loin de votre image d'Épinal qui essaie de créer un clivage imaginaire entre ceux qui travaillent et ceux qui sont fainéants. Digne d'un discours simplificateur de populiste.
Modifié en dernier par SimLun le sam. 31 mai 2025, 10:23, modifié 2 fois.
Rapson
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SimLun a écrit : sam. 31 mai 2025, 09:09
Qui vous a évoqué d'interdire ? Certainement pas moi.
Il y a donc pas de problème à voyager. Le monde est fait pour être exploré.
Les ecolos plantés dans les ZAD sont ravagés par l’alcool et la drogue, ils ne se rendent même pas compte de ce qu’ils ratent.
Profitons au maximum de voyager, c’est ça la vrai vie !
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intheair a écrit : sam. 31 mai 2025, 08:34 Un passager en aller retour journée n'utilisera pas les capacités de logement sur place qui font parfois defaut aux locaux, n'utilisera beaucoup de ressourses sur place (pas enormement d'eau ou alors juste après un pipi, pas ça qui va faire la différence).
On attaque la partie la plus intéressante de votre argumentaire : la justification a posteriori. On s'accroche aux branches pour essayer de justifier la démarche. Alors on va chercher dans les détails, jusqu'à la flotte.

Le problème est que vous commencez par émettre beaucoup de CO2 (15 kg pour 100 km par passager selon l'ADEME) en prenant l'avion, avant même de séjourner sur place. Si vous faites 1000 km en moyenne par voyage et par sens, c'est 300 kg de CO2 par personne et par voyage. Vous reproduisez cela 8-10-15 fois par an et votre bilan carbone explose (2,4-4,5 tonnes de CO2 par an). L'empreinte carbone moyenne d'un français est de 9,2 tonnes de CO2 par an. Avec 2,4-4,5 tonnes par an juste pour des allers-retours express où l'on ne voit pas grand chose, c'est vraiment dommage de balancer autant dans l'atmosphère pour aussi peu de valeur ajoutée pour soi-même.

Je rappelle que chaque quantité émise de CO2 s'accumule dans l'atmosphère et qu'une part infime est recaptée. Plus on consomme ces voyages et plus on aggrave le réchauffement climatique.

Donc toutes les autres justifications subséquentes ne sont que peu opérantes. Puis comparer des litres d'eau consommées avec tes tonnes de CO2 émises... Sérieusement ? Comme si un problème écologique pouvait être légitimement substitué à l'autre.
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intheair a écrit : sam. 31 mai 2025, 08:34 Et si une compagnie engage x siège sur une destination, que ces sièges soient utilisés par des personnes faisant un sejour de 1 mois, 1 semaine, 1 jour, ca change quoi ??
Celle-ci est un classique dont je ne me lasse pas. Elle ressemble peu ou pro au syndrome du : "De toute manière l'avion serait parti avec ou sans moi."

C'est marrant comme on peut facilement occulter notre appartenance à un collectif, surtout quand on sait au fond de nous que la multiplication de comportements faiblement dommageables à l'échelle d'un individu peut devenir catastrophique si tout le monde reproduit ce comportement.

On nous apprend pourtant cela dès le plus jeune âge en classe, sur le fait de jeter ses déchets par terre, de bavarder, de ne pas ranger ses affaires.

Mais quand il s'agit de consommer, c'est dingue comme on peut vite oublier les règles élémentaires de vie en société. Comme si notre manière de consommer n'impactait pas les autres...
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intheair a écrit : sam. 31 mai 2025, 08:34 Ou alors la raison est autre : oh mon dieu, les pauvres gueux ont trouvé un moyen pas cher de voyager, d'aller à des endroits où il faut de l'argent.
Déjà lire la réaction de certains politiques (de gauche faut il le préciser) à l'abandon des ZFE et leur crainte de voir des pauvres de la campagne envahir leurs villes.

Sous l'emballage ecologique, auquel ils y connaissent rien, une idéologie moins reluisante, un totalitarisme effrayant.
On se demande qui a le plus de clichés de classe en tête entre vous et moi en lisant pareille ineptie. Votre phrase est un fantasme très éloigné de la réalité. Il réduit encore les choses à un clivage de classe simpliste.

A votre décharge il a été nourri par un solide matraquage dans des médias détenus par des groupes qui n'ont aucun intérêt à ce que l'on régule trop les industries les plus polluantes. Voir Pascal Praud, riche au possible, se faire le défenseur du petit face au méchant gauchiste m'a toujours fasciné.

Savez-vous que les populations les plus modestes sont les plus touchées par les conséquences du réchauffement climatique et de la pollution ? A votre, avis, qui vit juste à côté des zones où le trafic automobile émet le plus de particules ?

En regardant votre propos de plus près, il a un côté Orwellien dans 1984 : La guerre c'est la paix, la liberté c'est l'esclavage, l'ignorance c'est la force... L'écologie c'est le totalitarisme.

Je vous invite sérieusement à consulter la définition du totalitarisme avant de l'employer dans un propos empreint de post-vérité.

C'est dramatique de voir à quel point la richesse de nos sociétés de consommation nous vautre dans une fainéantise de pensée et l'acceptation des pires atteintes à notre vie démocratique. Le mensonge et la post-vérité sont acceptés sans que l'on bronche.

Il faut dire qu'on a moins le temps de penser si on passe ses journées à chercher son prochain extreme day trip en scrollant sur intagram.
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Rapson a écrit : sam. 31 mai 2025, 09:34
SimLun a écrit : sam. 31 mai 2025, 09:09
Qui vous a évoqué d'interdire ? Certainement pas moi.
Il y a donc pas de problème à voyager. Le monde est fait pour être exploré.
Les ecolos plantés dans les ZAD sont ravagés par l’alcool et la drogue, ils ne se rendent même pas compte de ce qu’ils ratent.
Profitons au maximum de voyager, c’est ça la vrai vie !
Joli troll :lol:
On explore le siège de son avion et les toilettes des aéroports en voyageant à la journée.
Erick
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intheair a écrit : sam. 31 mai 2025, 08:34
SimLun a écrit : ven. 30 mai 2025, 15:05 Plusieurs articles sur la dernière provocation consumériste à la mode chez les climatosceptiques que sont les extreme day trips. Il s'agit de voyages réalisés sur une seule journée en accéléré.
Donc dans votre compagnie aérienne vous allez faire interdire les passagers qui font l'aller retour journée ?

Peut être que les personnes qui le font n'ont pas énormément de temps libre, tout le monde ne végete pas à sa gaver des aides sociales dans la vie.

Et c'est quoi le problème ?

Un passager en aller retour journée n'utilisera pas les capacités de logement sur place qui font parfois defaut aux locaux, n'utilisera beaucoup de ressourses sur place (pas enormement d'eau ou alors juste après un pipi, pas ça qui va faire la différence).

Je l'ai fait, à une époque où j'étais plus jeune avec moins de moyens financiers. J'ai eu la chance de résider près d'un aéroport avec une base de compagnie à bas tarifs offrant quelques destinations avec ces possibilités. Ravi d'en avoir profité. Mes gouts, contraintes et moyens ont changé, je n'en fais plus trop, mais je ne crache pas dans la soupe. Dis franchement... c'est fun de le faire.

Et si une compagnie engage x siège sur une destination, que ces sièges soient utilisés par des personnes faisant un sejour de 1 mois, 1 semaine, 1 jour, ca change quoi ??

Ou alors la raison est autre : oh mon dieu, les pauvres gueux ont trouvé un moyen pas cher de voyager, d'aller à des endroits où il faut de l'argent.
Déjà lire la réaction de certains politiques (de gauche faut il le préciser) à l'abandon des ZFE et leur crainte de voir des pauvres de la campagne envahir leurs villes.

Sous l'emballage ecologique, auquel ils y connaissent rien, une idéologie moins reluisante, un totalitarisme effrayant.
juste une précision HS:les ZFE sont bien plus un enjeu de santé publique que d'écologie.leur abandon est un vrai scandale qui va nuire aux plus pauvres.Je précise que je ne suis pas de gauche.Et vivant en banlieue loin de toute voie à grande circulation je ne suis guère concerné.pour aller en centre ville je prends les transports en commun voire un vélo.Et pourtant j'ai une voiture électrique.90% des "gueux"peuvent faire comme moi.
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Lutte contre le surtourisme en Sardaigne : des mesures renforcées sur les plages
À quelques semaines des grandes vacances, l’Italie serre la vis face au surtourisme. Après avoir restreint l’accès à Venise, les autorités s’attaquent désormais aux plages idylliques de Sardaigne. Objectif : protéger l’environnement et réguler l’afflux massif de visiteurs. Les précisions de Natalia Mendoza, correspondante de France 24 en Italie.

VIDEO : https://www.france24.com/fr/vid%C3%A9o/ ... les-plages
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Horaires décalés, surtourisme, cigarettes... voici le «syndrome espagnol»
Soleil, tapas… et désillusion ? Après le «syndrome de Paris», place au «syndrome espagnol». De plus en plus de vacanciers repartent déboussolés, confrontés à une Espagne loin de l’image rêvée.

LIEN : https://www.lefigaro.fr/voyages/guides/ ... s-20250605

Plages, soleil garanti, et flamenco, le trio gagnant de l’Espagne… ou presque. Deuxième destination mondiale derrière la France avec 94 millions de visiteurs en 2024, le royaume attire chaque année un flot massif de touristes. Pourtant, de plus en plus de vacanciers repartent déçus, confrontés à une réalité bien moins séduisante. Comme Paris, l’Inde ou Jérusalem ou avant elle, le pays fait face à son propre choc culturel, baptisé le «syndrome espagnol», qui se manifeste parfois par des symptômes tels que tachycardie, vertiges ou essoufflements. Ce phénomène n’est pas sans rappeler le «syndrome du voyageur» identifié dans les années 1980 à Paris par le professeur Hiroaki Ota. Explications.

Des horaires déroutants pour les visiteurs
«L’Espagne est une destination magique pour beaucoup grâce à son climat ensoleillé et à la beauté de ses monuments et paysages», confie sur ses réseaux sociaux Allie Hubers, une touriste américaine qui ajoute pourtant ne pas être «pressée d’y retourner». «J’avais du mal à planifier mon emploi du temps et à m’adapter à des horaires de courses et de repas inhabituels», poursuit-elle. Sur TikTok, une Française témoigne aussi : «j’ai surtout eu du mal aux horaires des magasins». Ce décalage s’explique par la tradition de la sieste, qui impose une longue pause en milieu de journée afin de se reposer. Ainsi, les boutiques espagnoles n’ouvrent généralement pas avant 10 heures et ferment souvent entre 13 heures et 16h30, avant de rouvrir jusqu’à 20 heures ou 21 heures. Pour les visiteurs non avertis, cette organisation peut rapidement semer la confusion.

Le rejet grandissant du tourisme de masse
Ce 27 avril, un bus de touristes a été aspergé à coups de pistolets à eau devant la Sagrada Familia à Barcelone, une banderole accrochée à son avant portant le slogan «Éteignons l’incendie touristique». Ce geste illustre l’hostilité grandissante envers le tourisme de masse, un phénomène qui touche de nombreuses régions d’Espagne, des îles Baléares aux Canaries, en passant par certaines villes andalouses comme Malaga. La montée de ces mouvements alimente également le «syndrome espagnol».

Un tabagisme encore bien ancré
Autre mauvaise expérience touristique pour certains voyageurs ? La cigarette ! Alors que la France vient d’interdire la consommation de tabac sur ses plages dès cet été, l’Espagne conserve un usage du tabac bien plus ancré dans son quotidien. Environ 26 % de la population adulte espagnole fume de façon quotidienne, un chiffre supérieur à la moyenne mondiale (22,3 %), selon le dernier rapport sur le tabagisme de l’OMS.

Sur les plages, aux abords des restaurants ou sur les terrasses bondées, la fumée de cigarette reste omniprésente. Pour des visiteurs venus de pays où les restrictions sont plus strictes, comme la Norvège ou l’Australie, cela peut s’avérer déroutant, et surtout, dérangeant. Heureusement, ce choc culturel est temporaire et s’estompe généralement au retour à la maison.
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Le surtourisme risque bientôt de détruire la beauté de la côte croate
Sable blanc, eau cristalline, soleil ardent et vacances idylliques, vantent les brochures. Mais la promesse de carte postale se paie au prix d'un pacte faustien entre touristes et promoteurs qui détruit à petit feu le littoral croate. Certaines plages y résistent et inventent les solutions de demain au surtourisme.

LIEN : https://www.rtbf.be/article/le-surtouri ... e-11555862

Sur ses plus de 6000 kilomètres de côtes (îles comprises), la Croatie ne possède que 6% de plages de sable ou de galets. Mais les millions de visiteurs qui déferlent chaque année pour plonger dans l'Adriatique s'attendent presque tous à pouvoir étaler leur serviette sur du doux sable blanc immaculé.

"Notre problème, c'est l'espace", résume Dalibor Carevic, professeur à l'Université de Zagreb, spécialisé en génie côtier : "Où voulez-vous installer tant de touristes qui veulent tous s'allonger sur la plage ?".

Les posidonies, précieux rempart contre l'érosion
"Plus l'apport économique de la côte grandit, plus de l'espace est pris à la mer, pas seulement pour agrandir les plages mais aussi pour construire des parkings, des ports, des routes... Nous sommes en train de rendre notre côte artificielle. A grande échelle", regrette Dalibor Carevic.

Toutes les plages ? Non. Une petite plage résiste depuis quelques années. A Sakarun, sur l'île de Dugi Otok, les camions passaient aussi chaque année pour retirer les posidonies, ces herbes de mer dont les feuilles mortes viennent s'échouer sur les plages en hiver et former de larges "banquettes" aux couleurs sombres sur les plages, qu'elles protègent ainsi de l'érosion.

Ces "poumons des mers" servent aussi de puits de carbone et de nurserie pour poissons. Pendant des années, elles ont pourtant été consciencieusement enlevées.

"Il y a des solutions"
"Ce que les touristes cherchent sur cette plage, c'est le sable", constate Kristina Pikelj, professeure de géologie à l'Université de Zagreb et protectrice de la plage, qui a fait de la défense des posidonies son combat. En 2021, elle a lancé un projet de recherche autour de la plage, couplé à des initiatives pour éduquer la population locale et les touristes à leurs bienfaits.

"Les posidonies protègent ce qu'il y a sous elles, elles protègent le sable. A chaque fois qu'on les enlève cela crée de l’érosion", explique la professeure. Car "on retire plus de sédiment que ce que la nature peut apporter". Grâce à son travail et à la compréhension des habitants, depuis trois ans, les camions ont disparu. Les posidonies sont simplement déplacées.

Les plages condamnées par le réchauffement ?
En 2024, le tourisme a rapporté presque 15 milliards d’euros à la Croatie. Mais si elles attirent les visiteurs, ces plages ne sont pas éternelles.

Avec le réchauffement climatique, "le niveau des mers augmente, la taille des vagues augmente et si vous avez construit une plage artificielle - et probablement une rangée d'immeubles sur la côte -, ces plages vont se retrouver coincées entre les immeubles et une mer qui monte, et irrémédiablement vont rétrécir", au risque de disparaître.

La hausse du nombre de tempêtes et des conditions météorologiques extrêmes rendent aussi les plages artificielles plus précaires : chaque tempête emporte un peu plus de sédiment dans la mer.

Mais rien n'est encore irréversible, veulent croire la professeure Pikelj et ses étudiantes, venues prélever des échantillons à Sakarun pour imaginer les solutions de demain à la pollution des plages.
SimLun
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Ibiza prend une mesure radicale pour lutter contre le surtourisme
Pour lutter contre le surtourisme, le gouvernement d’Ibiza, la célèbre île des Baléares, a pris la décision de limiter le nombre de véhicules de touristes. La mesure est entrée en vigueur le 1er juin et prendra fin en octobre. “C’est un tournant” pour garantir la “durabilité” de l’île, estime Vicent Mari, le président du gouvernement insulaire.

51 000 voitures en 2001, plus de 200 000 aujourd'hui... Mais certains continuent de ne pas voir le problème.

LIEN : https://www.7sur7.be/voyager/ibiza-pren ... gle.com%2F

Ibiza, célèbre pour ses plages paradisiaques et sa vie nocturne pour le moins animée, est une destination touristique ô combien populaire. L’île espagnole, qui ne compte que 160.000 habitants, attire en effet quelque 3 millions de touristes chaque année, essentiellement durant la saison estivale.

Ibiza victime de son succès
À l’instar d’autres destinations touristiques prisées, Ibiza est en quelque sorte victime de son succès et subit chaque été les conséquences du surtourisme. Si l’économie locale en profite allègrement, de nombreux locaux n’en peuvent tout simplement plus de voir leur île envahie par des touristes du monde entier, dont bon nombre de fêtards, avec toutes les nuisances que cela implique.

Pas plus de 20.000 véhicules
Cette année, le gouvernement local a décidé de prendre le taureau par les cornes en adoptant une mesure destinée à limiter l’afflux de touristes. Ainsi, depuis le 1er juin et jusqu’au 30 septembre, seulement 20.000 véhicules de non-résidents pourront circuler quotidiennement sur l’île, dont 16.000 seront des voitures de location appartenant à la flotte de l’île, et 4000 de particuliers, qui devront s’enregistrer au préalable.

Les caravanes, en outre, devront avoir une place réservée dans un camping et ne pourront plus stationner dans la nature. Les motos seront exclues des limitations s'appliquant à cette île célèbre pour ses plages et sa vie nocturne.

“Un tournant”
Selon Vicent Mari, président du gouvernement d’Ibiza, cette mesure est “un tournant” pour garantir la “durabilité” de l’île, a-t-il déclaré dans un article publié dimanche dernier dans le canard local “El Periódico de Ibiza y Formentera.”

“Il est vrai” que “de nombreux secteurs ont exprimé leur opposition” à cette réglementation, “de grandes compagnies maritimes comme des multinationales de la location de véhicules”, a-t-il poursuivi. Mais “au-delà de cela”, a-t-il ajouté, doit prévaloir “l’intérêt général d’une île qui a exprimé de manière majoritaire sa volonté de contrôler des flux de tourisme devenus insoutenables”, a justifié l’élu local.

Selon le “Diario de Ibiza”, les entreprises de location de voitures avaient demandé à avoir 10.000 véhicules supplémentaires en circulation par jour par rapport aux 16.000 qui leur ont été attribués. L’entrée de véhicules à Ibiza, qui compte 160.000 habitants et que l’on parcourt de bout en bout en voiture en une heure, a quadruplé en deux décennies, passant de 51.000 en 2001 à 207.000 en 2022, selon les données officielles.

Bientôt dans toutes les îles des Baléares?
Avec cette mesure, Ibiza rejoint une autre île de l’archipel des Baléares qui restreint l’entrée des véhicules, Formentera, plus petite. Celle de Majorque doit faire de même à partir de 2026 et Minorque l’envisage également.

Par ailleurs, le gouvernement d’Ibiza a également imposé des limites aux arrivées de bateaux de croisière et s’est attaqué aux locations illégales de courte durée, rappelle Euronews.
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